Lorsqu’on fait le choix de se diriger vers un mode de vie plus naturel, et que l’on est une femme, à un moment, une question commence surgit : Celle de la contraception. Est ce que si je vise une vie sans produit chimique, je suis condamnée à renoncer à la contraception ? Est ce qu’ il existe des solutions réelles et scientifiques qui permettent de se passer de la pilule ? J’ai trouvé ma réponse, et je la teste depuis bientôt quelques mois. C’est la symptothermie.
Le début de l’histoire - pilule et prise de conscience
Je vais être obligée de vous en livrer un peu plus sur moi, pour que vous puissiez comprendre.
Je suis une jeune femme qui me considère comme relativement moderne. J’ai une vie, je l’apprécie, et même si un jour j’envisage d’avoir des enfants, j’ai envie qu’ils arrivent au bon moment (ou en tout cas pas au pire moment). J’ai confiance en la science, d’ailleurs je prenais depuis des années tous les soirs ma pilule. TOUS les soirs, et même malgré les décalages horaires (imaginez les calculs quand on va à l’autre bout du monde…). Genre la nouvelle pub, avec la fille pendant le braquage qui n’oublie pas… ça aurait pu être moi… en fait non… je suis sure que j’aurai fait pareil… Je ne l’ai jamais oublié en plus de 15 ans.
Quand je vais chez le médecin, il me fait mon ordonnance pour l’année, et je lui dis « à l’année prochaine ! ». Quand on me demande « est ce que vous avez des traitements en cours Mademoiselle ? » je réponds « oui je prends la pilule ». C’était naturel, ça ne me demandait pas d’effort. A tel point qu’elle faisait partie de moi, et qu’elle n’était plus un médicament. Oui oui vous avez bien lu. C’est pourquoi j’ai eu un choc cet été. Un geste qui était tellement devenu anodin dans ma vie, et que je considérai comme un traitement, mais pas comme un médicament… A ce moment-là je me suis rendue compte de 2 choses :
1. quand on n’a pas envie de voir quelque chose, on ne le voit pas. Je ne prends plus de médicament depuis des années. La réponse pharmaceutique est la dernière dans ma liste d’action en cas de bobologie/maladie. Et je ne me rendais même pas compte de ce que je faisais tous les jours depuis 15 ans.
2. L’éducation que j’ai reçu au collège sur la prévention en cas de rapport sexuel pour ne pas avoir un enfant, avait bien fait son job. Le préservatif, c’est risqué, mais ça protège des MST. La pilule c’est le seul moyen pour ne pas tomber enceinte une fois qu’on est sûre de son partenaire et qu’on a fait les tests. Et je suivais ce précepte religieusement.
Autant vous dire que pour une fille qui se voit comme en accord avec la nature, tout ça tout ça… ça m’a fichu une drôle de claque lorsque j’ai découvert comment fonctionnait réellement la pilule. Mon monde s’est écroulé. Je me suis dit qu’on m’avait menti depuis des années, y a eu le déni, et la colère et enfin l’acceptation…
Heureusement j’ai découvert qu’il existait d’autres moyens pour arriver au même résultat.
Ma vision de la contraception naturelle ou sans hormone - découverte de la symptothermie
Avant de lire un article sur la symptothermie et de découvrir un groupe de femmes qui la mettait en pratique, je ne m’étais même pas posé la question d’une alternative à la pilule. Pourquoi ? Je ne faisais rien de mal après tout.
Enfin tout de même. Par conscience écologique, la question des hormones ingérées qui se retrouvent ensuite dans l’eau et font que les poissons mâles deviennent femelles, me taraudait. Mais j’étais réellement convaincue que rien d’autre n’existait, ou en tout cas aucune solution fiable. Je m’asseyais un peu sur ma conscience. Oui, malgré les croisades sur tous les autres aspects de ma vie et leur impact écologique, là dessus je ne devais finalement pas me sentir vraiment concernée, que pouvais-je y faire ?
A ce moment-là dans mon esprit les méthodes naturelles c’était :
- le DIU : je n’avais pas vraiment mis à jour mes informations. Lorsqu’on nous en avait fait la présentation au collège, il n’était prescrit qu’aux femmes ayant déjà eu un enfant… depuis ça a changé… mais ça je ne le savais pas.
- la méthode Ogino : sur laquelle j’avais un vieil a priori de ringardise… sûrement parce que je l’avais vaguement entendu mentionnée par ma grand mère. A l’heure actuelle je ne sais toujours pas vraiment de quoi il s’agit. J’ai lu « cycle et régulier ». Pour moi la nature est bien faite, elle fluctue d’une personne à l’autre et d’un moment à l’autre de sa vie, donc impossible d’avoir une méthode uniformisée sur un calcul, qui puisse être crédible et adaptée.
- la méthode des températures : méthode qui en tant que scientifique, ne peut absolument pas me convaincre, au vue du nombre de facteurs entrant en ligne de compte sur la température corporelle. Pour moi (et c’est un avis purement personnel) cela relève de la divination.
- la technique du retrait : autant jouer à la roulette russe.
- l’abstinence : celle-là je l’oublie toujours…. ne me demande pas pourquoi… je ne saurai te répondre…
Depuis j’ai découvert la méthode Billings, qui ne se base que sur l’analyse des glaires cervicales. Si à l’époque je l’avais connu, j’aurai eu le même ressenti que pour la méthode des températures.
Que les personnes qui suivent ces différentes méthodes, ne s’offusquent pas. C’est un ressenti personnel qui n’engage que moi, sûrement que quand on les pratique bien (sauf le retrait hein, je ne pourrais jamais être convaincue) il n’y a pas de souci… mais comme il faut avoir confiance en sa contraception… ce n’est pas envisageable pour ma part.
La révélation a eu lieu il y a quelques mois. En surfant sur la toile et sur une discussion sur un groupe facebook, je vois un commentaire qui évoque une méthode avec un nom complètement inconnu et qui m’interpelle : la SYMPTOTHERMIE. Etant curieuse de nature et vivant sous la maxime « au moins tu mourras moins bête », je suis allée lire de quoi il en retournait.
La symptothermie, définition et origines
La symptothermie ça vient d’où ?
Si tu as déjà fait quelques recherches, tu sais déjà sûrement que ça a été étudié par des groupes de scientifiques assez proches de courant religieux radicaux (oui je parle de catholicisme). Et ça se comprend aisément. Pourquoi ? Certaines religions refusent la contraception, pour autant on ne peut pas être abstinent toute sa vie, il fallait donc bien trouver une méthode pour pouvoir réguler les grossesses ET que cette méthode soit compatible avec les préceptes religieux.
Si tu lis ce message et que tu es contre la religion ne prend pas peur tout de suite. Ce qu’il faut comprendre de tout cela, c’est que même si tu n’es pas d’accord avec les opinions religieuses et politiques de certaines personnes (chacun fait bien ce qu’il veut), des fois les intérêts convergent dans des domaines qu’on n’aurait pas soupçonné, et ça, ça m’arrange plutôt bien perso).
Donc ces personnes qui ont fait des recherches, et ont analysé beaucoup de cycles de femmes, ont réussi à mettre au point une méthode, qui avec certaines règles simples permettent n’ont pas de savoir à l’avance quand on va ovuler ou non. Mais de savoir si à l’instant T on est en mode fertile ou non.
Vous l’aurez compris cette méthode a le gros avantage de pouvoir être prise dans les 2 sens :
- Si je ne veux pas être enceinte, et donc en mode contraception. Je sais quand je suis fertile et donc quand je dois me protéger et m’abstenir.
- Si je veux être enceinte, et donc être en mode conception, alors je connais ma période fertile et le moment où je suis le plus à même de me reproduire, et donc de ne pas m’abstenir et ne pas me protéger.
ok c’est génial ! Mais comment ça marche ?
La symptothermie ça fonctionne comment ?
Je vais essayer d’être assez concise pour te donner envie d’aller fouiller un peu plus loin (en bas je mettrai des liens) et pas trop longue pour pas t’embrouiller et te saouler.
La symptothermie se base sur l’analyse physique de deux critères biologiques. A partir de ces 2 critères et de leur évolution, on peut en déduire où l’on se situe dans son cycle personnel (donc même si l’on n’a jamais eu un cycle régulier ça marche quand même). Ces deux critères sont la température ET l’analyse de l’élixir (oui élixir ça fait quand même plus classe et beaucoup moins peur que glaire cervicale).
J’espère que je ne t’ai pas perdu et que tu as suffisamment d’ouverture d’esprit et de curiosité pour ne pas te dire « ahhhh mais c’est dégueu ! »
Et en même temps tu te dis, « non mais je comprends pas, tout à l’heure t’as dit que la méthode Billings et la méthode des températures tu n’y croyais pas ! et maintenant … » oui les deux séparées je n’y crois pas. Mais les 2 ensemble j’y crois. En se basant sur l’observation de deux critères ça permet d’éviter des faux positifs. En plus, la méthode est faite de telle sorte qu’il y a des marges de sécurité avant et après la période de fertilité qui permettent à la symptothermicienne d’être sure de sa contraception en fonction de ses observations. Et ce sont ces marges de sécurité qui ont fini de me convaincre. Le maître mot c’est : On ne prend pas de risque. jamais. si on veut être en mode contraception.
Ah oui petit détail mais pas si petit que ça. La symptothermie est une méthode de contraception qui est reconnue par l’OMS. De plus, son indice de Pearl (indice scientifique pour mesurer l’efficacité d’une méthode de contraception) est de 0,4% en cas d’abstinence en période fertile contre 0,3% pour la pilule. (et oui, en cas de rapport pendant la période fertile, c’est l’indice de la protection mécanique qui prend la relève, le préservatif, le diaphragme…)
Je ne rentre pas dans le détail de l’analyse, comme je te l’avais promis. Mais je vais quand même essayer de répondre à certaines questions que tu pourrais te poser.
La Symptothermie : mini guide pratique en questions réponses :
Est ce que la symptothermie ça prend du temps ?
L’observation ? ça prend 3 minutes le matin. 30 seconde à 1 minute pour la prise de température au réveil. Et 2 minutes pour l’observation de l’élixir quand tu te rends aux toilettes.
Je commence par la mauvaise nouvelle : il faut être régulière dans ses observations.
La bonne nouvelle : tu n’as besoin de faire tes observations qu’à certaines périodes du cycle (moins de la moitié d’une manière générale), le reste du temps tu vis ta vie, tranquillou.
Par rapport à la pilule : ça demande la même régularité, ça prend 2 minutes en plus même pas. et ça ne dure pas tout le cycle.
De quoi ai je besoin pour pratiquer la symptothermie ?
Tu as besoin :
- d’un crayon
- d’une feuille
- d’un thermomètre basal à deux décimales (et c’est très important qu’il ait 2 décimales, parce qu’une fois que tu te seras un peu plus plongée dans le fonctionnement de la méthode, tu te rendras compte que ça change tout, ça permet d’être précise, et donc de gagner des jours où tu es sure d’être infertile dans le mois… si tu as choisi de pratiquer l’abstinence car tu ne veux pas utiliser une méthode mécanique pendant la période fertile pour te protéger… ça peut être très intéressant).
Et bien sûr, de lire le petit manuel de symptothermie qui t’explique la méthode. Indispensable pour savoir ce que tu fais quand même. On ne plaisante pas avec la contraception quand on ne veut pas avoir un enfant. Je le répète, on ne prend pas de risque tant qu’on n’est pas sur de ce que l’on fait.
En phase fertile est ce que je suis protégée ?
Si tu as suivi ce que j’ai écrit, tu auras compris que la symptothermie te permet d’identifier tes phases du cycle. Elle ne protège pas. Elle te dit juste « vu tes observations, là il y a un risque de grossesse si tu ne te protèges pas et que tu veux un rapport sexuel » ou « vu tes observations, là il n’y a pas de risque de grossesse donc pas de protection nécessaire ou obligatoire ».
Donc si tu décides d’avoir un rapport sexuel alors que tu sais que tu es fertile et potentiellement fécondable… comme les spermatozoïdes eux sont toujours fertiles, il faut se protéger d’une manière ou d’une autre. Il n’y a pas de miracle.
Contrairement à la pilule, avec la symptothermie, il n’ y a pas de perturbation par des hormones de synthèse. Avec la pilule ton corps pense être en permanence enceinte donc il n’a pas de phase fertile. Avec la symptothermie tu redécouvres ton corps et la réalité de tes cycles, cette grande richesse féminine (mais c’est une autre histoire).
Si dans les commentaires je vois d’autres questions je complèterai au fur et à mesure la liste.
Ca m’a l’air compliqué les observations et la méthode !
Oui et non. Oui parce qu’il faut prendre l’habitude. Non parce qu’il existe des écoles de symptothermie, et dans ces « écoles » il y a des conseillères pour guider les débutantes.
Ensuite à titre personnel, de toutes les écoles j’ai décidé de suivre la fondation symptotherm en Suisse (je passe volontairement outre certains propos que tu pourras aisément lire et tenus par le fondateur de la fondation, parce que l’important c’est la méthode. D’ailleurs nombres de pratiquantes de la fondation ne sont pas du tout d’accord avec lui dans beaucoup de domaines. Il est ce qu’il est, c’est comme ça).
Je précise ici, que c’est un choix personnel et que cet article n’est pas sponsorisé.
Cette école a plusieurs outils permettant de pratiquer facilement la symptothermie :
- le manuel GRATUIT (il faut passer également outre certains commentaires moralisateurs dans le livre. Il est en cours de réécriture. Il faut vraiment être FOCUS sur la méthode, c’est ça l’objectif. Le reste il faut laisser de côté) avec des dessins.
- l’application mobile gratuite (pour enregistrer les observations, et suivre ton cyclogramme et savoir exactement si tu es en phase fertile ou non. L’application fait pour toi le travail d’analyse des observations que tu fournis)
- les conseillères (si tu n’es pas sure de tes observations, tu peux avoir un suivi par une conseillère, ce qui garantit la méthode de contraception et sa bonne maîtrise. Le suivi est payant)
- le groupe facebook super vivant » Symptothermie » où l’on peut échanger, poser des questions à des conseillères mais aussi à d’autres symptothermiciennes. Des filles en or !
Le lien vers le site de la fondation
Récapitulatif des avantages et inconvénients de la méthode symptothermique :
Avantages de la symptothermie
- tu es au naturel, tu vis ton cycle, tu le découvres et tu en profites
- tu n’es plus sous hormone de synthèse, ton corps est libéré (délivrééééééé). Et tu n’as plus tous les effets secondaires indésirables d’une pilule (ex : baisse de libido, problème de peau, dépression, irritabilité … )
- il n’y a plus de rejet d’hormone dans l’eau quand tu fais pipi. Les poissons mâles restent des mâles. C’est plutôt pas mal pour les écosystèmes.
- tu n’as plus besoin d’aller chez le médecin pour qu’il y ait une prescription annuelle.
Inconvénients de la symptothermie
- ce n’est pas remboursé par la sécurité sociale. (Mais l’investissement financier si tu maîtrises bien la méthode c’est le prix d’un thermomètre soit moins de 10 euros)
- il faut être régulière dans tes observations (mais pas plus que pour la pilule, voir même moins, car pas pendant tout le cycle)
- il faut oser analyser les glaires cervicales (et oui il ne faut pas avoir peur de son propre corps)
Mon retour d’expérience de la symptothermie
Janvier 2017: Je pratique maintenant depuis 5 mois.
sur la méthode :
Même si j’ai trouvé assez simple la lecture du manuel, j’ai quand même voulu avoir le suivi d’une conseillère et je ne regrette pas, bien au contraire. Mais je sais qu’il n’était pas indispensable. Après 15 ans de pilule, l’analyse de mes cycles n’est pas toujours évidente, mais ce n’est pas lié à la symptothermie.
Je ne regrette absolument pas mon choix, et je vais poursuivre l’expérience (à l’heure actuelle je n’envisage même pas d’arrêter).
Au début, j’ai décidé de comparer mon cyclogramme en version papier et mes conclusions avec ce que me disait l’application, pour voir si j’étais d’accord et si j’avais bien compris. Je suis persuadée que cette phase m’a permis de cerner plus rapidement les règles symptothermiques et de les assimiler plus facilement.
sur le plan physique :
Je n’ai pas eu d’effet détox, même si je sais que certaines en ont rencontrés. Mon organisme a bien réagi à l’arrêt de la pilule. Pour m’aider à retrouver des cycles un peu plus stables après 15 ans de pilule, j’ai décidé de suivre certains traitements naturopathiques (je vous laisse vous rapprocher d’un professionnel de la question). J’apprécie tous les jours un peu plus de retrouver mon corps et de découvrir les effets des cycles naturels.
Cet article touche à sa fin. J’espère que tu as pu obtenir certains éléments de réponse, ou qu’il a pu éveiller ta curiosité. C’est un sujet assez sensible, je sais que j’attaque fort. J’espère n’avoir pas trop perturbé mon lectorat d’avant, si c’est le cas veuillez me pardonner.
Je t’invite à poster en commentaire si toi aussi tu pratiques la symptothermie, ou si tu as des questions, ou alors à venir commenter sur ma page Facebook et à la liker Ici. A très vite !
Merci pour ton article très bien écrit et qui valorise la sympto
Bisous ,
Margot .
Eyhhhhh coucou Miss 😉 Ca me fait super plaisir que tu l’aies lu et qu’il t’ait plus 🙂 Bisous
Super article! J’aurais pu l’écrire tellement il reflète mon histoire également. En effet, je suis passée à la sympto depuis 4 mois maintenant, après 10 ans de pilule et j’en suis plus que ravie! C’est dingue d’être « émerveillée » par ses graphiques et se rendre compte que oui, notre corps est quand même « bien foutu »! ^^ Je vois nettement, tous les mois, apparaitre sur mon graphique : Un plateau bas - un pic de température - un plateau haut, et c’est assez cool de se rendre compte de ça et de commencer à comprendre le fonctionnement de son propre corps.
Voici comment je fais, pour ma part :
- Pour les prises de température j’ai acheté le moniteur Lady-comp et je ne peux que le conseiller. La précision de la température et le système de voyants rouge/jaune/vert ont un côté rassurant. J’ai choisi d’avoir un moniteur de fertilité pour avoir une sorte d’allié rassurant qui peut me confirmer mes ressentis. Après, c’est un choix personnel et on peut très bien se passer de cette machine, mais moi, j’adore (j’ai le Pearly pour celles qui connaissent, c’est le moins cher et il est top).
- A côté de ça, je note tous les jours mes prises de température sur une application mobile pour avoir un visuel graphique.
- Et pour finir, en parallèle à ça, j’observe mon elixir, j’indique la « texture » du jour dans mon appli mobile, et là aussi, on se rend compte que c’est « magique ». Tout est calé, tout concorde en fonctions des différentes phases du cycle, bref moi ça m’a super impressionné de faire cette découverte.
Donc en bref pour moi c’est donc la combinaison Lady-comp pour la prise de température + graphique + observation de l’elixir et je peux dire que ça marche et ça change la vie!
J’ai tellement envie d’en parler autour de moi depuis, mais malheureusement j’ai remarqué que quand on en parle, les gens n’y croit pas et disent tout de suite que c’est une méthode de grand-mère, que c’est pas fiable, etc. Dommage…
Merci en tout cas pour ton article, il est très bien écrit et si ça peut aider certaines filles à se lancer c’est super!
Bonjour Sarah !! Merci pour ton super commentaire !!! Et merci d’avoir lu mon article 🙂
Perso je n’ai pas un lady comp, j’ai un thermomètre basale assez rudimentaire et bien efficace, le cyclotest. et oui, je n’en parle pas trop autour de moi, sauf pour les copines qui s’interroge un peu. Courage tu n’es pas seule 😉 et puis des fois tu évoques ça au détour d’une conversation… puis on te dit « oh non c’est trop long, trop chiant… » et puis quelques semaines plus tard « ah au fait ton truc là avec le nom bizarre, tu peux m’envoyer un lien ??? je voudrais regarder… » faut que ça mouline tranquillement. Infuser une idée, c’est déjà un premier pas 🙂
Bonnes observations 😉 j’avoue que je ne m’en lasse pas non plus xD
Coucou,
Wah, quel article intéressant ! Je ne suis pas adepte de cette méthode mais ça m’intéresse du coup j’ai tout lu, et on ne sait jamais, je m’y mettrais peut-être^^
En tout cas j’ai appris plein de choses car je ne connaissais pas du tout cette méthode !
Bisous et bonne fin de week 🙂
Bonjour Serena 🙂 Merci pour ton message qui fait chaud au coeur 🙂 Je n’espérai pas convertir des milliers de femmes, mais je crois qu’on a toutes le droit de savoir que ça existe et ensuite de choisir ce qu’on veut faire en pleine conscience 🙂 Très bon début de semaine 🙂
Bonjour.
Je note : « Quand on me demande « est ce que vous avez des traitements en cours Mademoiselle ? » je réponds « oui je prends la pilule ». »
… c’est déjà énorme d’avoir inclus la pilule dans la rubrique traitement. En effet, la plupart des femmes n’y pensent même pas, par manque d’info ou par banalisation. Il est donc nécessaire de leur poser la question directement : « est ce que vous avez des traitements en cours, y compris pilule ? » sinon elles perdent de vue que c’est un médicament, et vous répondent en toute honnêteté d’intention : « non, aucun ! ».
Merci pour l’article.
Ouaaaaa Sidonie ! La classe à Dallas ! Merci pour ton passage et pour ton commentaire ! Oui, va savoir pourquoi… sûrement la trouille des effets interactions médicamenteuses.. ma formation scientifique… mais oui j’ai découvert en effet que beaucoup de femmes oubliaient que ce n’est pas « juste un bonbon »… c’est assez révélateur d’un système… Vraiment merci à toi pour ton passage et ta lecture 🙂 Ca me touche beaucoup 🙂
je n’arrêtais pas de voir ce terme partout sans savoir plus en détail ce que c’était, et maintenant je peux dire que je suis plus qu’informée sur le sujet.
Ici, on joue à la roulette russe :p Et ça marche plutôt pas mal depuis 4 ans. Les médicaments sont aussi mon dernier recours, et les préservatifs c’est bien dans les débuts mais ça soule (et coute) vite.
Après, je dois dire, que ça nous réussit bien mais que si ça venait à ne pas être le cas, on assumerait tout à fait ^^
hehe 😉 Bonjour Madameeee 🙂 Ca me fait plaisir que tu sois passée dans mon humble demeure 🙂 Chacun sa méthode 🙂 sûrement que si « on assumerait » nous aussi ça m’irait bien aussi… mais comme ce n’est pas le cas pour l’instant, je préfère ne pas prendre de risque.
En tout cas je suis admirative pour les 4 ans ! Pour les préservatifs il y a le diaphragme, un seul achat et réutilisable… mais je comprends tout a fait ton point de vu !
Bises 😉
Salut ! super article, un comme je les aime : j’apprends des choses et ça me donne envie d’aller plus loin dans l’apprentissage !
J’ai moi-même arrêté la pilule il y a 3 ans après 7 ans sous microdosée. Mon corps a fini par me dire clairement stop et c’est tant mieux, j’ai quand même dû retrouver un moyen de contraception, et j’ai eu la chance de tombé sur une gynéco géniale qui m’a conseillé le stérilet, vu ma contre-indication aux hormones, elle m’a posé un DIU au cuivre et ce n’est pas plus mal. J’étais bien contente de retrouver mon corps et d’avoir vraiment la sensation qu’il se passe quelque chose à l’intérieur !
La sympto attise ma curiosité, non pas comme méthode de contraception mais plutôt comme une façon de connaitre encore mieux mon corps. Surtout que j’ai un application qui me permet de suivre mon cycle, je pourrais y entrer mes relevés (je comprends d’ailleurs mieux pourquoi on peut y rentrer certaines données !)
Bonjour Laure ! Sûrement que si j’avais eu un DIU je me serai arrêté à cette étape, mais comme expliquée je ne pensais pas que c’était possible… en même temps quand je lis des fois les douleurs pour les pauses et les retraits… en bonne chochotte je ne suis pas si sure xD ah ah ah 🙂
Je suis super contente si ça t’a donné envie de regarder 🙂 Dans le groupe facebook plusieurs filles suivent leur cycle en sympto mais sont protégés grâce au stérilet… Donc je pense que tu peux faire pareil en effet 🙂 Pour l’application je ne connais pas vraiment les autres, la seule dont je suis sure par rapport aux règles de la symptothermie c’est Sympto Free.
Merci beaucoup pour ton petit mot 🙂